La semaine passée, j'ai lu: 

Deux magnifiques lectures: L'homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle et (parce qu'on ne change pas une équipe qui gagne...) Les tendres plaintes de Yoko Ogawa. Les chroniques sont en chemin... 

Cette semaine, je lis: 

Après en avoir entendu tellement et tellement parlé, je me lance enfin dans la lecture d'un roman de Nancy Huston: Cantique des plaines. Je n'en suis qu'au début, mais la plume me plaît déjà beaucoup ! 

Mes prochaines lectures: 

Je m'étais inscrite au challenge Murakami, il serait peut-être temps que je m'y mette... *Euhm* Sans doute avec Kafka sur le rivage, un des romans les plus appréciés de l'auteur ! 

Belle semaine de lecture à vous ! 

Bon alors mamzelle, t'as lu un peu ces deux derniers mois quand-même? 

- Un peu, et je vous explique ça tout de suite... 

Dans mon dernier "C'est lundi", je vous disais que la saga de Katarina Mazetti (Le mec de la tombe d'à côté et Le caveau de famille) m'avait déçue et c'est en effet le cas. J'avais aimé le premier tome, la plume énergique et drôle, les personnages attachants et un peu anti-héros sur les bords. Par contre, j'ai trouvé le deuxième tome très en dessous. J'ai eu l'impression que l'auteure avait tiré cette histoire en longueur alors que ce n'était vraiment pas nécessaire. Je suis presque triste de l'avoir lu, j'aurais aimé rester sur la bonne impression du premier volet.

Ensuite, j'ai lu C'est de l'eau de David Foster Wallace, qui est un magnifique discours que l'auteur prononça face à des jeunes diplômés universitaires. La plume est sobre et fluide et le texte délivre des "conseils" pour l'entrée dans la vie adulte, avec une immense humanité et une très grande sincérité. C'est simple, en refermant le livre, j'avais déjà envie de l'ouvrir de nouveau. Ce que je ferai certainement plus d'une fois... 

J'ai également lu Le liseur de Bernhard Schlink. J'avais adoré le film, qui m'avait d'ailleurs bouleversée. J'ai retrouvé les mêmes émotions dans ce livre. Pour moi, la force de ce roman est le fait qu'il ne nous présente pas un monde en noir et blanc, mais propose une réflexion fine et contrastée sur la nature humaine, en abordant pourtant un thème délicat puisqu'il s'agit de la seconde guerre mondiale. 

Ensuite, j'ai lu Le père Goriot de Balzac: classique parmi les classiques, ce livre ne m'a ni plu ni vraiment déplu. J'ai mis un temps infini à entrer dans l'histoire, qui finalement m'a fait passer un moment de lecture agréable (si on omet les quelques longueurs lues en diagonale...). Bref, il faudra que je m'y fasse: Balzac et moi, ce n'est pas l'amour fou ! 

Le mois de novembre a commencé par deux belles lectures, je vous en parle demain dans un nouveau "C'est lundi" !

Eh oui, c'était un peu le désert par ici... Voilà deux mois que je n'ai rien publié sur le blog. Par ailleurs, en deux mois, la dévoreuse de livres que je suis n'a lu que très peu. Et à la base de tout cela, une seule et même cause: la course effrénée de la "vraie vie". 

Aujourd'hui, avant de reprendre les chroniques, j'avais envie de partager avec vous une petite réflexion sur les deux mois que je viens de passer à courir après le temps et à me perdre un peu au passage.

Il y a deux mois, avec pas mal de craintes (les jeunes et le marché du travail...) et beaucoup de nostalgie, mais avec l'envie d'en découdre, je me lançais dans la vie professionnelle.  Un mois plus tard, je combinais deux boulots, l'un comme free-lance en journée, l'autre comme employée le soir. Deux boulots de prof, deux boulots passionnants, des étudiants intéressés, des collègues adorables... Mais, une montagne de préparation, des rentrées d'argent très variables (#des joies d'être indépendant), des conseillers Actiris plutôt désagréables, des horaires un peu fous...  Et plus de temps pour soi. 

Bref, ma vie, comme celle de beaucoup, était devenue la combinaison entre ces trois mots bien connus: métro, boulot, dodo. 

J'avais l'impression de ne faire que courir et de ne jamais pouvoir me poser, me reposer, m'écouter... L'un des inconvénients d'être indépendant, c'est que quand on vous propose des contrats, vous avez tendance à toujours accepter, même quand ça commence à faire trop, parce qu'on ne sait pas de quoi le mois suivant (voire la semaine suivante) sera fait. Le truc, c'est que ça vous donne parfois des semaines difficilement gérables. 

Et puis, il y a la prise de conscience. La fatigue qui s'accumule, le moral dans les chaussettes (malgré un boulot que j'adore), le chéri qui s'inquiète et en a un peu marre de ne plus avoir de temps pour nous, l'appart qui est de moins en moins rangé...

Du coup, à un moment, on dit STOP. On reste zen les semaines où on a moins de contrats qui tombent. On en profite pour lire, se faire un masque, une soirée avec chéri, une promenade automnale... Et on respire. On se retrouve. On se recentre. C'est donc décidé, je m'accorde de nouveau du temps. À moi et puis au blog aussi...

C'est reparti ! 

  (Je vous laisse, j'ai un livre, un thé et une bougie qui m'attendent...)

La semaine passée, j'ai lu:

Dans mon dernier "C'est lundi", je vous disais que le début de la saga de Katarina Mazetti était prometteur... La semaine dernière, j'ai lu les deux tomes et... bilan plutôt mitigé ! Je vous en reparle bientôt! 

Cette semaine, je lis: 

C'est de l'eau  de David Foster Wallace, ainsi que Le liseur de Bernhard Schlink (qui traîne dans ma PAL depuis des années, la honte). 

Mes prochaines lectures: 

En ce moment, j'ai envie de donner une chance aux livres qui attendent dans ma PAL depuis plusieurs mois, voire plusieurs années... De plus, ça fait un petit temps que je n'ai plus lu de classiques. Je projette donc de lire Le père Goriot. 

Je vous souhaite de belles lectures ! 

"En réalité, mes bien chers frères, la lucidité ne protège pas de la réalité. Théoriser son malheur ne l'empêche pas d'advenir. Un homme averti en vaut un autre.[...] Savoir pourquoi l'on est triste rend moins con, pas moins triste. Et c'est ainsi que nous avançons dans cette vie, bardés de nos problèmes irrésolus."

Frédéric Beigbeder, L'égoïste romantique.

Sophie Calle